Lève toi,

Entre ombres et brumes, mes songes nocturnes
Je perce la surface
Les cils distillent l'incertitude
Que plus rien ne se passe

A chaque pas dans ces estuaires
L'exil au seuil des foules,
Je cherche .
Ongles et doigts crispés dans l'eider
Écumes et larmes coulent

Reprends ces choses laissées en sommeil
Les fuites de la veille.
Vaines amnésies gravées au scalpel
M'oppressent dès mon réveil
 
A chaque pas dans ces artères
Les murs raisonnent mieux que moi
Je sais .
Dénombrent en cruel  inventaire
Chacun de mes faux pas
 
Mais lève-toi et marche,
Efface chaque trace
Sors de cet enfer,
Et cherche un phare même éphémère .

Prends le train en marche,
Ça n'est pas la fin que je sache,
En miroir déformé,
Je cherche un rêve du même effet

Mer déchaînée déferlante sur le divan
Dos tourné à l'abri du vent   
Déverse en masse d'intimes tourments
Angoisses ancrées sous l'océan
 
Mais lève-toi et marche,
Efface chaque trace
Sorts de cet enfer,
Et cherche un phare même éphémère .

Prends le train en marche,
Ça n'est pas la fin que je sache,
En miroir déformé,
Je cherche un rêve du même effet